11) En vacances



Justin : Prête ?

Dita : Oui.

Justin : C'est parti !

Il court sur l'eau et tracte Dita qui en profite pour faire du ski nautique.

Dita : C'est GENIAAAAAAAL !!!

Nicolas observe la scène avec amusement.

Dorothée : Et venez pas nous éclabousser !

Nicolas : Ils ne t'entendent pas.

Gene et Alex commencent à entrer dans la mer.
Ils font des signes à Dorothée et Nicolas encore sur la plage.
Dorothée regarde Alex qui s'éloigne. Il tient Gene par la main.



Dorothée : Il a un de ces corps !

Nicolas : Dorothée ! Il peut t'entendre.

Dorothée : Oh, tu peux parler, toi ! Comme si tu regardais pas Gene.

Gene et Alex sont bien avancés dans la mer.

Geneviève : Vous venez vous baigner ?

Alex : Elle est super bonne.

Nicolas : Plus tard.

Dorothée : On vous rejoint tout à l'heure.

Geneviève : Comme vous voulez !

Alex : Sirène, vous habitez chez vos harengs ?

Geneviève : Au lieu de dire des bêtises, embrasse-moi !

Ils s'embrassent. Dorothée détourne le regard.

Nicolas : Toujours un petit faible pour Alex ?

Dorothée : Comme toi pour Geneviève.

Nicolas : Touché ! En fait, non plus maintenant ! Je la considère comme une sœur !

Dorothée : Oui mais toi, tu n'es plus célibataire !

Nicolas : Ah bon ? Et elle est où, ma copine ?

Dorothée en riant : J'hésite entre Eve Jefferson, Huong Lan, Colette Bois,
Morgane Agneli, Nausicaa Harlock, Rahifa Benichou,
Johanne Dupuis, Achika Belkacem et Ai Van.

Nicolas : Sacrée liste ! ! !

Dorothée : Nico, pourquoi tu changes tout le temps ?

Nicolas : Je ne le fais pas exprès. Je n'ai pas trouvé " La " personne !

Dorothée : Toi, tu écumes et moi, je galère à rester seule.

Nicolas : En fait, mon père était comme moi et puis il a rencontré ma mère au lycée
et puis ils sont devenus le couple que tu connais.

Dorothée : Et toi, tu veux reproduire le même schéma ?

Nicolas : J'ai aimé toutes les filles avec qui je suis sorti mais...

Dorothée : Comme moi, quelque part t'es célibataire.

Dita passe près d'eux toujours en skiant grâce au super coureur.

Dita : J'adore les vacaaaaaances !

Dorothée : Pas si près ! J'ai pas de maillot !

Nicolas : Ouais ! Vivent les vacances ! Quand je pense que tu voulais pas venir.

Dorothée : Tu sais, il y a longtemps que je voulais avoir une discussion avec toi.
On est dans la même classe, dans la même équipe, on passe notre temps libre ensemble,
et j'ai parfois l'impression d'étouffer.

Nicolas : D'étouffer ?

Dorothée : On est toujours tous ensemble. Et puis, il y a...

Nicolas : Gene et Alex.

Dorothée : Dita et Justin.

Ils éclatent de rires.

Nicolas : Même s'ils veulent pas le reconnaître, tu as entièrement raison !

Dorothée : Je crois que j'ai besoin de faire une pause.

Nicolas : Tu te dis qu'en étant toujours avec nous, tu pourras pas rencontrer d'autres garçons ?

Dorothée : Ben, comme gars libre, il reste que toi, et tu as une copine différente chaque jour du mois.

Nicolas : Du mois, tu exagères.

Dorothée : Un peu, j'avoue. Oh Nico, pourquoi je suis amoureuse d'un garçon qui est pas libre
et toi, pourquoi t'es pas mon genre ?

Nicolas : Désolé, mais je n'ai pas les réponses à tes deux questions.
Tu sais, moi aussi, parfois, je me demande où vont les regrets,
les chagrins d'amours, les cœurs brisés. J'en ai eu ma part
et ce n'est pas encore fini, malheureusement, jusqu'à ce que je la trouve.

Dorothée : Je sais où ils vont. Ils sont en recyclage et on les transforme
en des choses magnifiques qui font du bien au cœur.

Nicolas : Merci.

Il lui fait une bise sur la joue.

Dorothée : Ca m'a fait du bien de parler avec toi.

Nicolas : Le soleil va briller sous la pluie ?

Dorothée : Je vais même en profiter pour bronzer.

Nicolas : Moi, je vais aller me baigner.

Justin se rapproche avec Dita. Il zigzague et splashe. La Sonique et le Téléporte sont trempés.
Juju et Didi sont écroulés de rires.


Dorothée : J'avais dit de pas nous éclabousser.

Dita : Fais pas la tête. C'était trop drôle.

Justin : Arrête-nous si tu peux !

Nicolas : Je pense à ce que tu penses ?

Dorothée : Oui !

Elle lance une rafale sonique dans l'eau qui rencontre Dita et Justin qui tombent à l'eau.
Alex et Geneviève arrivent.

Geneviève : Splendide !

Alex : Bravo !

Tout le monde rit. Redouane les rejoint.

Redouane : J'ai raté quelque chose ?

Alex : On t'expliquera.

Nicolas : C'est trop chouette que tu sois avec nous !

Redouane : Le médecin continue les tests, mais quelques jours de vacances...

Geneviève : N'ont jamais fait de mal à personne !

Dita et Justin arrivent.

Dita : J'ai un deuxième maillot, si tu veux.

Dorothée : Ne t'inquiète pas !

Justin : Oh oh ! Tu vas te déshabiller !

Dorothée lui donne un coup sur la tête.

Justin : Aïe !

Dorothée : Dommage pour toi. Regarde.

Elle prend son T-shirt à hauteur du col, le ramène vers sa bouche puis lance son cri
à l'intérieur du T-shirt. Les vibrations secouent ses vêtements et expulsent l'eau.


Redouane : Fantastique !

Dita : Dorothée Nandaja, la machine à essorer humaine.

Justin : Tu me l'ôtes de la bouche.

Une voix : Tu pourras te recycler à la foire aux machines à laver.

Alex : Brian et son équipe.

Redouane : Quelle surprise.

Sophie : Ils acceptent vraiment n'importe qui ici !

Garmia : Ca sent mauvais ici ! On part.

Jutta : Heureusement, on les laissera pas rentrer dans le club.

Alberto : On aura la machine à vague 2000 juste pour nous !

Nicolas : Je pensais pouvoir faire une trêve.

Justin : Nico, mais redescends sur terre ! Qu'ils aillent de leur côté et nous, du nôtre.

Alex : Quant à ta machine à vague 2000, nous, on a Justin et Dorothée pour ça,
alors continue à surfer sur notre indifférence.

Geneviève : Ca nous prolongera les vacances.

Brian : C'est ça, restez entre vous !

Ils s'en vont.

Brian : Compte sur moi pour leur gâcher leur séjour !

Dita : C'est quoi, cette machine à vague 2000 ?

Redouane : C'est une attraction fantastique. Tu surfes d'abord sur la vague
puis tu passes sous une autre vague.

Alex : Mais tu te noies !

Redouane : Mais non ! Il y a sous ta planche de surf un dispositif qui forme un bulle protectrice.

Geneviève : Et donc, tu vois la vague te déferler dessus, puis t'es en dessous.

Redouane : Ca te donne des sensations uniques. C'est géant !!!

Nicolas : Et si ça marche pas ? Ces trucs qui sont uniquement gérés par des machines, ça m'inquiète !

Redouane : Hé, c'est comme le grand huit. Les normes de sécurité sont draconiennes !

Dita : C'est pas tout ça, mais je commence à avoir faim.

Justin : On est dans un lieu paradisiaque et toi, tu penses à ton estomac.

Dita : Ben oui !

Tout le monde éclate de rire.

Redouane : Oh non, pas maintenant !

Il se met les mains sur les tempes. Il se tord de douleur.

Dorothée : On te ramène à l'infirmerie.

Redouane : Je veux venir au feu de camp ce soir. Aoue !

Geneviève : Si le médecin est d'accord.

Justin : Sinon, on repoussera.

Ils se dirigent vers l'hôtel.

Le soir autour d'un feu de camp.

Dita : Mmmm, c'est trop bon, ces patates.

Dorothée : Avoue qu'elle fait plaisir à voir !

Justin : Pourquoi tu me dis ça, à moi ?

Nicolas large sourire : Pour rien !!!

Tout le monde rit.

Justin : C'est pas drôle. Grenouille est juste une bonne copine.

Alex : Ouais, ouais...

Redouane : Pour faire comme à la télé, sans transition,
il y a longtemps que je voulais vous demander un truc. Comment se sont révélés vos pouvoirs ?

Geneviève : Tiens, c'est vrai ça. On se l'est jamais raconté.

Dorothée : Je commence, si tu permets.

Redouane : Nous sommes toute ouie.

Justin : Je vais vite chercher du bois pour alimenter le feu.

Il part en courant.

Nicolas : Et tu me passes encore une patate ?

Justin : Et me revoilà. Pratique, cette super vitesse, non ?

Redouane : J'ai hâte de savoir comment vous avez réagi quand vous avez découvert vos pouvoirs.

Dorothée : Mes parents traversaient une période difficile comme, je pense,
tous les couples, et je n'avais rien trouvé de mieux que de ne plus parler.

Redouane : Quel dommage, avec ta si belle voix !

Dorothée : Merci, c'est très gentil.

Dita : Alors, tu parlais plus ?

Dorothée : Non. En fait, si, je parlais avec tout le monde, sauf avec mes parents.

Nicolas : Vilaine petite Dorothée.

Redouane : Mais laissez-la finir.

Dorothée : Merci Redouane. Un jour, ma mère a voulu traverser la route
après le passage du bus mais elle n'avait pas vu la voiture juste derrière.
J'ai crié " Maman, attention " et j'ai eu tellement peur qu'elle se fasse écraser,
que sur le " attention " mon cri sonique est sorti. J'ai déclenché
toutes les alarmes antivol des voitures aux alentours. Un boucan de tous les diables.

Justin : Et comment a réagi ta mère ?

Dorothée : Elle était sous le choc.

Redouane : Vu ta puissance vocale, je la comprends.

Dorothée : Peut-être ! Mais ce qui l'avait le plus suffoquée, c'est que je parlais à nouveau.

Geneviève : Et pas ton cri ?

Dorothée : Hé non ! Voilà, vous savez. Et toi, Justin ?

Justin : Moi, c'était très banal. J'ai toujours aimé courir.

Nicolas : Moi, aussi. Mais après les filles.

Justin : On le sait que tu es un Don Juan. Alors, comme j'étais une véritable tornade à la maison.

Redouane : Tu aurais pu choisir autre chose.

Justin : Oups, t'as raison. Donc, un véritable ouragan, mon père avait décidé de
m'inscrire à l'athlétisme et je m'entraînais tous les soirs pour être qualifié
pour le 4 fois 100 mètres. Sauf que j'ai pas été retenu alors qu'on avait le même
temps, celui qui a été retenu et moi... et je suis parti dégoûté.

Dita : C'est pas juste, si tu avais le même temps.

Justin : J'ai vraiment souhaité à mon équipe de perdre. D'ailleurs, ils ont perdu mais ça,
c'était après.
J'étais tellement déçu que je suis retourné sur la piste le soir,
espérant que ma prof de sport me voit et change d'avis.

Redouane : Mais elle était pas là !

Justin : Non, elle n'était pas là et je courais pour descendre mon score. Et plus je courais,
plus je tremblais et, à un moment, je me suis dit " ça passe ou ça casse " et j'ai foncé.
J'ai pas compris tout de suite - je me suis retrouvé à l'autre bout de la ville en un clin d'œil.

Redouane : Et t'es plus jamais arrivé en retard à l'école.

Justin en riant : Oui, monsieur. Et toi, Geneviève ?

Geneviève : J'avais un rendez-vous avec mon amoureux.

Alex : Quoi ???

Geneviève : Hé, j'avais 12 ans !!!

Alex : Ouf, je préfère ça.

Geneviève : J'avais un énorme bouton sur le nez !

Redouane : Un bouton ?

Geneviève : Oui, un bouton ridicule quand j'y repense, on ne le voyait même pas, mais moi,
je savais qu'il était là et je le trouvais gigantesque.

Dita : C'est sûr que, pour un rendez-vous, ça le fait pas.

Geneviève : Tu imagines le drame. J'ai demandé à ma mère quoi faire et surtout
si elle avait une crème pour le faire disparaître.

Dorothée : Et elle t'a donné une crème. Le bouton est parti, mais toi, tu le voyais toujours.

Redouane en riant : Ca sent le vécu !

Geneviève : Je me regardais sans arrêt dans le miroir que je tenais en main.
Ma mère me disait, tu vas finir par l'user et tu ne te verras plus dedans.
Et moi, je pensais si seulement je pouvais rendre ce bouton invisible
et je ne me suis plus vue dans le miroir. Effrayée, je l'ai lâché et il s'est cassé.
Ma mère est venue et je lui ai raconté.

Justin : Elle t'a crue ?

Geneviève : On a fait plusieurs essais et oui, je devenais invisible.

Alex : Et le rendez-vous ?

Geneviève : J'y suis jamais allée. Tu me vois en train de devenir invisible.
Mais j'aime bien quand t'es un peu jaloux. Elle l'embrasse. A toi, justement.

Redouane : Quand je pense que tout est parti d'un bouton !

Alex : Ben moi, il y a avait 99% de chance que je sois un mutant.

Redouane : Ah bon ?

Alex : Mon père est un mutant qui possède une super force et tout naturellement,
mes parents m'ont fait faire des tests qui se sont révélés positifs.

Nicolas : Ben ça, c'est cool.

Redouane : Et toi, Nicolas ?

Nicolas : Hé bien, j'ai eu quelques migraines. Mais pas aussi fort que toi,
Redouane, et puis je rêvais souvent.

Redouane : Tu rêvais ?

Nicolas : Oui, c'était assez curieux. Ma sœur m'appelait et chaque fois que
je voulais aller dans une pièce pensant qu'elle y était,
je me retrouvais dans un autre endroit. Quand je me réveillais,
j'étais dans cette pièce et jamais dans mon lit et vu que je dors tout ...

Dorothée en riant : Stop. On veut pas savoir.

Nicolas : On a installé des caméras dans toute la maison et on a découvert mon pouvoir de téléportation.

Redouane : Génial !

Dorothée : Nos pouvoirs sont supers, mais à part le volley,
on pourrait pas les utiliser à d'autres fins plus utiles ?

Nicolas : Tu en parleras avec tes amis qui ont de la paille à la place du cerveau.

Tout le monde éclate de rire.

Redouane : A propos des Sages, ils sont ici, je les ai vus !

Dorothée : Oh non ! Qu'est ce qu'ils vont encore nous faire faire ?

Dita : Et il reste plus que moi. Ca s'est passé tout naturellement.
C'était en cours de sport, je faisais de l'athlétisme et
je voulais absolument battre Victor Benavides au saut en hauteur.
J'ai fait un de ces sauts. On a d'abord cru à un coup de chance
mais quand j'ai réitéré au saut en longueur et que j'ai sauté plus haut que le perchiste,
il était évident que mon pouvoir concernait les supers sauts.

Redouane : Curieux. Toi et Justin, vos pouvoirs se sont révélés en athlétisme.

Dita : Ah, non, tu vas pas t'y mettre. Limace est un copain, c'est tout.

Tout le monde sourit.

Geneviève : Alex, on va faire un tour ?

Alex : Volontiers.

Justin : On se retrouve tous demain pour la machine à vague 2000.

Le lendemain à la machine à vague 2000.

Redouane : Y a pas assez de planches. Brian et sa bande ont presque tout pris.
D'ailleurs, ils sont là-bas.

Dorothée : Ignore-les. Ils seraient trop contents qu'on aille se plaindre.

Geneviève : C'est pas grave. On partagera.

Justin : J'y vais avec Dita.

Dorothée : Moi, avec Redouane.

Alex : Et moi, avec ma chérie.

Nicolas : Moi, je fais le phare.

Redouane : Mais je t'assure, il y a aucun danger.

Dita : Tu viens avec nous tous.

Redouane : Et même, si un souci devait se présenter, c'est juste de l'eau.

Nicolas : T'as quand même du courant.

Brian : Alors, le petit capitaine de l'Equipe 18 a peur d'un peu d'eau.

Nicolas : T'as pris ton bain annuel. C'est ton père qui doit être fier !

Brian : Très drôle.

Matt : Reste de ton côté de la plage.

Jutta : On y va pour la quatrième fois chacun.

Garmia : C'est super !

Redouane : Je croyais que c'était limité à deux tours.

Brian : On est pas n'importe qui !

Alex : Désolé. Nous d'abord ! Tout le monde sur sa planche.

Geneviève : Tu attends ton tour comme tout le monde.

Redouane : Vous allez voir, ça va être génial.

Sophie : On va pas les laisser s'en tirer comme ça ?

Brian : Compte sur moi ! Ils vont le regretter !

Alberto : Je préfère ça !

Jutta : Une machine, ça se dérègle...

Redouane : Tout le monde est prêt. C'est parti.

Alex : Tiens-moi fort !

Geneviève : Compte sur moi !

Les vagues commencent à arriver sur la plage et les planches de surf leur foncent dessus.
Un peu plus loin, une main pianote sur une console des données.


Dita : Wouah !

Justin : Pfff, avec ma vitesse je peux faire beaucoup mieux.

Dorothée : Nico, ça va ?

Nicolas : Mamma mia !

Redouane : Voilà la vague qui va nous rencontrer. Branchez vos bulles protectrices.

La vague arrivant de la droite commence à submerger la planche de Dorothée et Redouane,
puis Gene et Alex, Dita et Justin et enfin Nicolas.


Nicolas secoué de toute part dans sa bulle protectrice : C'est trop bien.

Ils échouent sur la plage. La bulle s'ouvre.

Redouane : Dorothée, on y retourne.

Dorothée : Et comment !

Ils repartent.

Alex : Alors, Nico, ça t'a plu ?

Nicolas : Un peu secoué, mais c'est géant !

Justin : On le refait ?

Dita : On s'est fait grillé par Doro et Redouane.

Geneviève : Heu, c'est normal que la vague soit si grande ?

Alex : Non ! Pas du tout !

Dita : Mais ils ont leur bulle protectrice.

Sur la planche.

Dorothée : Redouane, branche la bulle.

Redouane : Ca marche pas.

Dorothée : T'as vu la taille de cette vague.

Redouane : Accroche-toi bien. Oh ma tête !

Geneviève : Nico, je ne vois pas la bulle. Fais quelque chose.

Nicolas : Je peux pas me téléporter si loin. Mais je vais chercher du secours.
Je l'avais bien dit que ces machines qui gèrent tout, c'était dangereux.

Il se téléporte.

Justin : Je m'occupe de la console.

Justin court jusqu'à la console.

Justin : Y a pas un système d'arrêt d'urgence.

Il cherche partout le fameux bouton.

Dita : La bulle marche toujours pas. Dorothée, Redouane...

Alex : Trop tard !

Geneviève : Non !

La vague déferle sur nos deux amis. Justin finit par arracher tous les fils.
La console est court-circuitée. Nicolas arrive avec les renforts.


Renfort : Je ne les vois pas.

Geneviève : Là-bas.

Renfort : Ils sont secoués mais ce n'est rien de grave. Impossible de se noyer.

Nicolas : C'est pas une raison. Pourquoi la bulle n'a pas fonctionné ?

Justin : J'ai tout cassé pour les sauver.

Dita : Mais ils sont Secs !!!

Alex : Quoi ?

Dorothée et Redouane arrivent sur la planche et se posent sur la plage. Secoués mais secs.
Tout le monde leur fonce dessus pour les serrer dans leur bras.
Au loin, un Sage observe la scène.


Nicolas : Ne me faites plus jamais ça !

Dita : J'ai eu tellement peur !

Geneviève : Ca va, vous deux ?

Dorothée : On est mieux au sec !

Redouane : Oui, ça va !

Renfort : Je ne comprends pas ce qui a pu se passer.

Justin : On a pas de preuve, mais la Tornade dans le coin...

Alex : Il a voulu nous donner une leçon.

Renfort : On va vous faire examiner.

Redouane : J'ai l'habitude.

Geneviève : Mais qu'est-ce qui s'est passé ?

Dorothée : On a vu la vague arriver.

Redouane : J'ai déclenché la bulle protectrice.

Dita : Qui ne marchait pas ! On a vu.

Alex : Et ?

Renfort : Et pendant que votre ami essayait d'arrêter la machine,
il a dû déclencher le système de secours de la bulle.

Justin : La vague était déjà passée.

Dorothée : Y a eu comme un écran protecteur.

Renfort : Mais c'est impossible !

Alex : Impossible ou pas, les faits sont là ! Quelque chose ou quelqu'un les a protégés.

Dorothée : Redouane, ton mal à la tête ?

Redouane : Envolé.

Renfort : On va ouvrir une enquête, mais tout cela est très bizarre.

Dita : Plutôt mouvementée, cette journée !

Justin : On va profiter de nos derniers jours de vacances avant de reprendre l'entraînement.

Dita et Justin accompagnent Dorothée et Redouane avec les renforts.
Geneviève prend Alex par la main. Nicolas regarde l'horizon.


Nicolas : Nos pouvoirs vont s'accroître, mais le pouvoir sonique de Dorothée n'en est pas
encore à un tel stade.

Alex : Tu ne peux pas encore téléporter une autre personne.

Geneviève : Et moi, rendre quelqu'un invisible.

Nicolas : C'est à n'y rien comprendre. Quelque chose ou quelqu'un les a protégés.
Cet écran protecteur n'a pas pu apparaître comme ça.

Geneviève : Et pourtant, on l'a tous vu, il était là !

Alex : Mystère.

Dorothée : Et comme par hasard, les Sages sont dans le coin !

Nicolas : Etrange coïncidence !

Geneviève : Ecoute frérot, on...

Alex : Frérot ?

Geneviève : Tu sais bien que Nico me considère comme sa sœur.

Alex : Je suis même un peu jaloux de cette relation.

Nicolas : Tu n'as pas à t'inquiéter !

Geneviève : Oublions tout ça. Encore quelques jours de vacances et après, retour en classe.

Alex : Berk !

Nicolas : Tu as raison.

Geneviève entraîne Alex plus loin pour une ballade.

Geneviève : Tu m'aimes ?

Alex : Je vais te le prouver !

Il l'embrasse. Nicolas regarde la mer et se passe la main sur le menton.

Nicolas : Sage, écran protecteur, je me demande si... De toute façon, je trouverai la cause !!!

prochain épisode : sport et sentiment

copyright Jean-François Schwaiger

Dessins : Myriam Ziane

"Toute ressemblance ou homonymie
avec des personnes existant ou ayant existé serait fortuite et involontaire"


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